Il s'agit d'un poème d'un auteur tunisien du XXème siècle.
S'il arrive au peuple, un jour, de vouloir vivre,
Il faudra bien que le destin réponde.
Il faudra bien que s'ouvre la nuit,
Il faudra que cèdent les chaînes.
Celui que le désir de vivre n'a pas étreint à bras le corps,
S'évapore et disparaît au grand ciel de la vie.
Ainsi m'ont dit les êtres, tout les êtres.
Ainsi ma parlé leur esprit caché.
Au sommet des montagnes, au plus secret des arbres,
Dans la mer déchainée, écoute murmurer le vent :
"Que je me tourne vers un lieu du monde,
Et je m'habille d'espoir, et me dépouille de prudence.
Je ne crains la rigueur des sentiers,
Ni le feu le plus altier.
Refuser la montagne haute,
N'est-ce point vivre, à jamais, au fossé ?"
Aboulkâssem al-Châbbî
les 4 premiers lignes font partie de l'Hymne national tunisien ;)
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